Intéressons-nous aujourd’hui à un terme encore peu connu du grand public mais tellement présent dans nos vies. Si on a tous en tête les énergies renouvelables et leurs énergies dites « vertes » que l’on oppose régulièrement aux énergies fossiles polluantes, on parle peu de l’énergie « grise ». Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce terme ?
Justement, c’est une histoire de cache-cache car il s’agit de l’énergie déployée lors de toutes les étapes du cycle de vie complet d’un produit ou d’un service, ce qui comprend :
- sa conception : ordinateurs, électricité, consommables, maquettes…
- l’extraction des matières premières nécessaires à sa production : carburant, électricité, gaz…
- le transport de ces matières : carburant, véhicules utilisés, stockage
- la transformation de ces matières premières : combustible, électricité, produits chimiques…
- la fabrication du produit : idem que pour la transformation
- la commercialisation : transport vers le point de vente, électricité et consommables
- le recyclage : transport vers le centre et traitement
Comme vous l’avez compris, un produit n’est donc pas juste une composition et un prix facial mais la somme de procédés et de composants qui le rendent plus ou moins énergivore et donc polluant.
La liste est donc très longue, et aucun produit ou service n’est donc 100% vert comme nous l’annonce le marketing. D’ailleurs en creusant, on peut parfois s’apercevoir d’un non-sens total avec des produits « verts » qui sont en fait plus polluants que des produits classiques si l’on prend en compte toute l’énergie grise nécessaire à leur production.
On connaît tous l’exemple de la viande bovine, ses 16 000 litres d’eau* et 10 kg de céréales nécessaires à la production d’un petit kilo de viande.
Prenons un exemple plus proche de Panache : les véhicules électriques (vélos ou voitures). Sur le procédé industriel classique, on y ajoute les batteries Lithium-Ion qui, en plus d’être complexes à recycler, engendrent des tensions géopolitiques et des dépendances vis-à-vis de certains pays qui concentrent ces métaux rares.
Et comme une vidéo vaut mieux qu’un long discours, nous vous invitons à découvrir Nicolas Meyrieux, avec La Barbe, qui en parle très bien.
Et chez Panache ?
L’avantage chez nous, c’est qu’au niveau de l’énergie grise déployée pour réaliser vos vélos, on a réduit au maximum celle-ci du fait de la réutilisation de cadres et de composants déjà produits. La création d’un vélo Panache ne part donc pas de zéro mais de composants existants avec une remise à neuf nécessitant peu d’énergie car elle-même manuelle.
L’économie circulaire est l’une des valeurs fortes chez Panache et vous permet de faire un vrai achat écologiquement engagé. Donc renseignez-vous le plus possible avant d’acheter un produit ou un service pour connaître son véritable impact énergétique et environnemental.
*source : Réseau Empreinte Eau (http://waterfootprint.org/en/)